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Destination Soleil chez Hervé et Marie
Du 12 au 27 Janvier
2014 Au nord: Un massif montagneux où culmine la Montagne Pelée avec 1397 m d'altitude. Ce massif abrite une forêt tropicale très dense à la végétation luxuriante et traversée de rivières descendant des montagnes. Au centre: La plaine du Lamentin dans le prolongement de la baie de Fort-de-France. Zone marécageuse d'hier les hommes ont asséché la mangrove pour y bâtir de grandes zones industrielles abritant aujourd'hui une forte activité économique. Au sud: Très découpées, les côtes du sud forment une succession de petites baies appelées « anses ». Les plages y sont très belles: sable blanc, cocotiers, mer limpide. L'intérieur des terres est très accidenté formé par des petites collines que nous appelons ici « des mornes ».
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Chapitre 1 – 12 janvier 2014
Partir vers l’inconnu Il y fait chaud, trop chaud pour nous, mais nous nous sommes tout de même convaincus de la nécessité de prendre sur nous et d’aller voir nos enfants dans cette île lointaine, la Martinique. Donc, après quelques préparatifs nécessaires et quelques provisions aveyronnaises dans les valises, nous avons quitté la maison pour nous rendre, en voiture, à ORLY ou nous avons pris l’avion direct pour Fort de France. Un bon vieux Boeing 747 de la compagnie Pullman affrété par Air Libéria alors que nos billets étaient réservés chez CORSAIR…. Ne cherchons pas d’explications il parait que tout cela est normal aujourd’hui. Bref, cet oiseau a tout de même réussi à nous emmener la bas, en 8 heures chrono malgré des turbulences et la vétusté des fauteuils et des télé individuelles qui ne fonctionnaient pas, le tout dans une ambiance espagnoles mais avec un bon repas. J’ai fait personnellement le voyage à l’équerre mon fauteuil, pardon, mon siège ne s’inclinait pas. Nous finissons par atterrir avec 20 minutes d’avance sur le tarmac de l’aéroport Aimé Césaire du Lamentin sur cette belle île de la Martinique. Le fiston était là à nous attendre, et après les retrouvailles nous avons pris la route de leur quartier à LA TRINITÉ, à quelques 25 Kms de là, sur le coté Est de l’île, tourné vers l’Atlantique. Certains nous avaient prévenus du choc de température au débarquement de l’avion. Il est vrai que nous sommes parti de Paris avec un thermomètre à 5 ou 6 degrés, mais la surprise ne fut pas excessive, bien sur il faisait chaud et nous avons été enchantés de troquer nos pantalons et chaussures contre short et mules en plastic, mais tout à fait supportable. Le soir, après un bon Ti’Punch au rhum blanc, citron vert et maracuja, préparé dans les règles de l’art par les enfants, et un bon repas nous sommes allés récupérer jusqu’au lendemain, car les choses sérieuses allaient commencer, nous étions bien décidés à connaître et à voir le maximum de curiosités de cette belle île en dehors des clichés de cartes postales propres à attirer le touriste. Et nous avons été servis. Nous allons donc essayer de vous donner envie d’un tel voyage et vous souhaitons autant de plaisir à lire et regarder ce livre, que nous avons pu en avoir durant ces quinze jours.
Bienvini en MARTINIQUE (en créole) Chapitre 2 – 13 janvier 2014
La Rhumerie CLÉMENT – Le François et le vrai Miracle Après une bonne nuit réparatrice, et un petit déjeuner (café et pain à la cannelle), nous voila en route pour la visite de la distillerie de Rhum CLÉMENT communément appelé « habitation » désignant ainsi la totalité du domaine et de ces plantations de Canes à sucre. Le Rhum Agricole est une eau de vie obtenue par fermentation et distillation du pur jus de canne… A la Martinique, le mois de Février marque le redémarrage de l’activité de la fabrication du Rhum, coupe et ramassage de la canne et mise en marche des distilleries. La fabrication du rhum peut se résumer en trois grandes étapes: la fermentation qui permet de transformer du sucre en alcool, la distillation qui concentre cet alcool et l'élevage qui permet d'affiner le rhum selon le type recherché: blanc, paille ou ambré et vieux, ... Nous y apprenons toutes les étapes de la fabrication de cet élixir depuis la coupe de la cane en passant par le broyage, la fermentation, la distillation à l’aide de grosses machines à vapeur, le coupage , l’élevage, la mise en bouteille jusqu’à ….. La dégustation, faite dans les locaux même de toutes les rhumeries. Le fruit de l'arbre à pain Après la visite de cette superbe fabrique de Rhum, nous poursuivons notre route en descendant vers le sud de l’île, vers Ste ANNE, un petit port bien touristique. Sur la route, nous nous arrêtons dans un petit restaurant dans un petit village « LE MARIN » pour y casser une petite croûte, oui tout est petit en Martinique. Avec une bonne bière, nous dégustons une spécialité pour le coup Guadeloupéenne des « boukits » sorte de sandwich au pain frit, rempli de divers ingrédients (viande hachés, saucisses, cristophine (ou chayotte), giromon, oignons ….. et sauces au choix), vraiment délicieux Le Vrai Miracle Il faut que l’on vous dise que nous avions espoir de retrouver Marilou et Claude, des amis Québécois qui étaient censés descendre par la mer en Martinique avec leur superbe voilier. Mais voila, les communications sur l’île étant ce qu’elles sont, ne nous ont pas permis de les contacter malgré l’insistance et la persévérance d’Hervé. L’espoir et l’envie de revoir nos amis étant plus fort que tout, et après plusieurs tentatives même auprès de la capitainerie du port, nous avons décidé d’aller voir tout de même dans les ports de Sud de l’île…. On ne sait jamais. Nous voila donc rendu sur le port de Ste ANNE, et depuis un point surélevé nous voyons dans le port une bonne centaine de bateaux, voiliers, catamarans et autres mouillés au large. Pour plaisanter, du haut de ma petite falaise, les mains en porte voix je me mets à hurler en direction de tous ces bateaux « Marilou… Marilou … Marilouououou ». Et là, grosse surprise, sur un voilier avec une belle bande bleue, une personne nous fait de grands gestes, une autre personne monte sur le pont…. Mon Dieu ils sont deux, ne me dites pas que ce sont eux ???? Maintenant ils nous font signe de nous diriger vers la rive, et les voila qui grimpent dans leur annexe (petit bateau) et qui filent vers le ponton du port. Nous arrivons en même temps et le comble de cette magnifique histoire, est que ce n’est pas nous qu’ils attendaient mais d’autres amis qui devaient les rejoindre au port. Les retrouvailles furent vraiment à la hauteur de la surprise quand ils ont constaté en débarquant que c’était nous. Incroyable histoire qui nous à fait nous jeter dans les bras les uns des autres avec les larmes qui vont avec. Un vrai miracle dira Marilou ! L’émotion passée, nous avons pris un pot ensemble, et Claude veut nous faire visiter son voilier de 12 mètres, mais il y à un petit problème, le Michou n’aime pas trop les petits bateaux en caoutchouc sur l’eau et il fallait faire le trajet pour rejoindre le gros bateau, (aller et retour) et de plus la nuit tombait très vite. D’ordinaire il aurait purement et simplement refusé l’épreuve, mais ce soir là un deuxième miracle, la confiance en Claude le Capitaine et la belle histoire que nous vivions ont fait qu’il à surmonté son angoisse de l’eau et nous sommes allés tous les six vider une bouteille de bon vin sur le bateau battant pavillon canadien, accompagnée d’acras que la délicieuse Marilou avait acheté sur le port. Voila, le moment est venu de retourner à terre, un au revoir rempli d’émotion et de gros « becs » avec la promesse d’un prochain voyage au QUÉBEC au plus vite. Retour à la Trinité avec une heure de route vers le Nord de l’île pour un dîner en famille, la tête remplie d’incroyables souvenirs d’une journée d’exception pleine de bonheur.
Nos retrouvailles Franco
Québécoises …. En Martinique.
Chapitre 3 – 14
janvier 2014
La Bananeraie à Ste
Marie Nous apprenons par SMS que la cousine Momo et une amie Marie-Jo, comme prévu sont bien arrivées en Martinique chez le copain Nico et convenons d’un rendez vous le samedi 18 janvier chez Nico à Fort de France à midi (Ti’punch et mets martiniquais en perspective.)
Après le Rhum, un autre aspect incontournable de la
Martinique ….. LA
BANANE La visite bien préparée par les enfants, nous prenons cette fois la route du Nord vers Ste MARIE. Arrivés sur place, face à nos yeux ébaubis un véritable spectacle, une végétation luxuriante dans un cadre de toute beauté, des bananiers, des bananiers et encore des bananiers…. Des bananiers de toutes sortes, de toutes les couleurs avec des régimes de bananes pesants dans des bananiers prêts à craquer sous le poids. Nous découvrons l’immensité des productions de bananes par pays et leur diversité, légume, fruit, vertes, jaunes ou roses…. C’est juste impressionnant et on en vient à se demander devant de telles images, pourquoi on ne trouve chez nous que très peu de bananes de la Martinique, La cote d’ivoire serait elle devenue un département français ? De plus dans ce musée de la banane nous avons la chance de pouvoir admirer d’autres arbres, d’autres fleurs, même si nous ne sommes pas dans la meilleure saison de floraison. En fin de visite nous avons droit à une dégustation de diverses qualités de banane, et sans plaisanter nous ne nous sommes pas privé. Un détail important : Le goût du la banane martiniquaise n’ayant rien à voir avec la banane traditionnelle de métropole achetée à la grande surface du coin, nous allons étudier la possibilité de se faire livrer quelques « Mains » Des bananiers à perte de vue Retour vers 15 heures, pour déjeuner. Il faut préciser que les nuits avec la chambre climatisée sont propices à de bonnes nuits de récupération, et donc n’étant pas très matinaux, les journées sont quelque peu décalées, mais n’est ce pas cela l’esprit des vacances…. Pas d’horaire ! Vers 18 heures, nous rendons visite à des amis des enfants, Yvette et Michel au LORRAIN un peu plus au nord de l’île toujours sur la cote atlantique. Ces deux personnages charmants et très accueillants vivent carrément au bord de l’eau (une vingtaine de mètres) dans une maison assez « locale », je dirai une cabane améliorée avec biquettes, poules, canards, cochons, chiens, mais aussi avec les tortues luth qui viennent déposer leurs mille œufs, devant la maison, sur la plage entre mars et avril, mais aussi des éclosions deux mois plus tard. Pendant que Michel s’occupe de sa petite ménagerie, Yvette s’occupe bénévolement de ces tortues en étroite collaboration avec une association reconnue par l’état. Nous avons passé un magnifique moment à écouter Yvette nous parler de « ses » tortues avec passion et beaucoup d’humour, et appris de belles choses sur cet animal étrange, le tout devant une coupe de champagne, agrémenté de beignets de poulets dans une ambiance des plus agréable avec le bruit des vagues en guise de fond sonore.
Quelques mots sur la TORTUE LUTH de Martinique.
Atteignant les 1.60M. de longueur, de 350 à 400
kilos en moyenne, dotée d’un cou massif, elle
possède quatre membres locomoteurs permettant des
déplacements sous marins efficaces et puissants. Sa
carapace, d’un bleu noir (tacheté de blanc ou uni),
est constituée de cartilages, le tout recouvert
d’une peau rappelant le cuir.
Tortue imbriquée ou tortue Luth, leurs œufs sont
déposés dans le sable. Le sexe des petites tortues qui naîtront dépend de la température du sable pendant l’incubation.
- Température supérieure à 29 ° = Naissance de
femelles - Température inférieure à 29 ° = Naissance de mâles.
En Martinique, la tortue Luth pond la nuit, et
exceptionnellement à la tombée du jour.
Chapitre 4 – 15 janvier 2014
Pique-nique à GrandJean Une journée pique-nique dans la Baie Gros Raisin, çà vous plait ? Que diable ! En plus ce n’est pas très loin de la Trinité, vers Tartane sur la presqu’île de la Caravelle. Au choix, à Pied (1 heures) ou en bateau (10 minutes) Vu le stock de glacières et sacs de victuailles dans la voiture, nous optons pour la deuxième solution et vers 9 h 30 nous rejoignons le copain Dany propriétaire d’une yole sans voile mais avec un moteur de 200 chevaux (Ouf nous n’aurons même pas à ramer) qui va nous amener et nous débarquer sur la plage de l’anse du Gros raisin dans la baie de Grandjean. Sous un soleil magnifique, nous apercevons de loin les immenses cocotiers sur la plage et en débarquant nous avons la surprise de constater que l’immense plage n’est que pour nous. Personne d’autre si ce n’est quelques randonneurs qui ne font que passer avec leur sac à dos car cette zone est propice à la course ou la randonnée. Bref la journée s’annonce bien et nous débarquons du bateau avec les provisions pour passer une excellente journée en demandant au copain Dany de venir nous reprendre vers 16h 30 avec une bonne "partante" (traduisez : on se quitte avec un (ou deux) verre de Rhum) Tradition et culture: le baptême de GranJean, Une goulée de rhum vieux le cul dans l'eau de la baie ! Une fois sur la plage, et sous les cocotiers il faut se mettre à l’abris d’un éventuel petit grain (ondée). Nous tendons donc une grande bâche bleue au dessus de notre table, et Marie installe le Hamac….. Il vaut mieux être prudent. Nous y voila dans le film « SEUL AU MONDE ». Incroyable, un vrai petit paradis, et la journée s’annonce très bien. Nous nous mettons en quête de petit bois et de noix de coco pour le barbecue et Hervé en spécialiste prépare le feu, sous l’œil curieux de quelques mangoustes sentant l’heure du repas approcher. Le feu allumé, il est l’heure de l’apéro, donc du traditionnel Rhum en Ti’Punch, en planteur ou sec pour le vieux rhum. Hervé à la préparation, car au bout de 3 ans il maîtrise parfaitement le coupage de citron vert, pendant que Marie s’acharne à préparer les monstres de langouste que nous allons déguster après les avoir arrosé d’un bon rhum vieux ainsi que des vrai magrets de canard. La bière est au frais tout va bien nous allons passer à table. Mais avant et malgré un petit grain chaud de 2 minutes, nous allons faire trempette dans une eau bleue à 27 degrés, rien à voir avec notre piscine à 24 en plein mois d’août. Après le déjeuner, nous faisons une tentative de courte sieste avant de repartir à l’eau, et surtout de voir un Manikou (Opossum) nous rendre visite qui se laisse approcher pour les photos. Un dernier bain avant de partir afin que Domi fasse connaissance avec la seule méduse de l’Atlantique qui lui brûle le dos et la main. Mais Marie en bonne fée a tout prévu, le sable chaud et une pommade miracle sur la brûlure et dans 30 minutes la douleur est passée. Pauvre Dominique…… Heureusement il n’y avait pas de requin …. Les belles journées passant trop vite il est temps de ranger car voila Dany et le copain Edmond qui reviennent nous chercher. Comme prévu nous avons droit à la "partante" au cul du 4/4, deux verres de rhum, et nous reprenons la route de la maison.
Chapitre 5 – 16 janvier 2014
Visite à Tati LEONE Farniente journée cool ! Il faut aussi savoir se ménager. La veille, Marie est allé travailler toute la nuit, donc cette journée sera faite dans le calme. La Doudou d’Hervé doit elle aussi se reposer, et pendant que Doudou dort, Hervé nous emmène vers 11 heures, à la rencontre de Tati LEONE sur les hauteurs de la Trinité. A 80 ans cette ancienne coolie qui commença à travailler à 12 ans, vit seule dans sa grande et belle maison surplombant la baie de la Trinité, une vue impressionnante de beauté, bien que la rue, devrais je dire le chemin monte a quelques 15 % et est à peine carrossable comme l’ensemble des rues de la Martinique, bien que goudronné ou cimenté. Tati Léone à une particularité, elle à un "diplôme des plantes" et tout autour de sa maison poussent d’innombrables plantes médicinales aussi incroyables les unes que les autres. Et notre Tati procède à des fabrications de diverses liqueurs, toutes avec des vertus incroyables d’après elle qu’elle distribue à qui veut bien se soigner. précisons que toutes les décoctions sont à base de rhum. De la liqueur de tamarins à celle de cornichons qui poussent sur des arbres, en passant par la liqueur de basilic qui soignerait les hausses de tensions, nous avons eu le loisir de goûter à tous cela et même de repartir avec bocaux et bouteilles. De plus Tati Léone est intarissable quand il s’agit de raconter sa longue vie de cuisinière à l’hôpital de Fort de France, ou ses voyages avec sa chorale de gospel. Elle à même voulu faire essayer son costume traditionnel de gospel à Domi…. Un sacré personnage qui ne sait que t’offrir pour te faire plaisir.
Mais qui est donc
cette Tati Léone ? Cette vieille dame n’est autre qu’une grand mère qui à « adopté » Hervé et Marie en les considérant aujourd’hui comme la famille. La aussi il s’agit d’une coutume qui se perpétue, par laquelle tout nouveau gendarme prenant poste à la Trinité prend la suite de celui qu’il vient de remplacer. Quand Hervé et Marie rentreront en métropole le suivant prendra la place chez Tati Léone. Ainsi la famille s’agrandit car les contacts ne sont jamais perdus même après le départ de l’île. Nous avons été enchantés de faire la connaissance de ce personnage …. SACRE TATI. La vue du balcon de Tati Léone Nous sommes ensuite ressortis vers 19 heures pour une soirée resto, au restaurant du Phare à Tartane, à la pointe de la presqu’île de la Caravelle ou nous avons rencontré Mado et Pascal les supers patrons pour un excellent repas. SUPER RESTO !
Chapitre 6 – 17
janvier 2014 Les Jardins de Bonneville Carambole Noix de muscade L'arbre du voyageur La fougère La rose de Porcelaine la Calebasse Les Kumquats La Pointe Batterie Le royal pique nique les
pieds dans l’eau
Bien nous en à pris, arrivé sur la place, nous trouvons une table pour nous installer, la traditionnelle bière à la main (Desperados citron vert pour Marie, et Lorraine pour nous) avant de se restaurer et déguster quelques goûteuses bananes en couleur. Encore une fois nous avons la plage pour nous. Quelques jeunes écoliers qui ont peut être fait l’école buissonnière, sont venus faire une petite trempette et nous font de joyeux et grands "au revoir" très poliment lorsqu’ils repartent. Décidément dans ce pays les gens sont très courtois et bien souriants. Enfin le soir, bien fatigué nous rentrons vers la maison, mais comme tous les vendredis soirs le "RAZ FUTS" de la caserne sous la responsabilité de Marie et Hervé, ouvre ses portes vers 19 heures, et nous y sommes chaleureusement et gentiment conviés. Un très agréable moment ou nous faisons la connaissance de quelques amis gendarmes et de leurs conjoints. Chapitre 7 – 18 janvier 2014 FORT DE FRANCE chez Nico Retrouvailles avec les Toulousaines La Cousine Monique et Marie-Jo étant arrivé chez le copain Nico à Fort de France, nous avions convenus de nous voir. La chose avait été entendue pour ce Samedi 18 janvier chez Nico qui s’est transformé pour l’occasion en excellent cuisinier créole. Nous les avons donc retrouvés pour le déjeuner en compagnie d’Anne Marie une amie de Nico, nous étions donc huit autour de la bonne table, dans une superbe demeure entièrement emménagée par Nico. Le repas fut excellent et un hôte égal à lui-même, plein de prévenance et de gentillesse. Inutile de préciser que la conversation à tourné autour de ….. Fort de France, la Martinique et l’art de la peinture car notre Nico est artiste peintre, quelques photos de ces œuvres sont présentées plus loin. Nous les quittons vers 17 heures avec la promesse de se revoir la semaine prochaine chez Hervé et Marie. Et oui ! Certains sont en vacances, d’autres non et la pauvre Marie devait travailler ce soir là et toute la nuit.
Chapitre 8 – 19 janvier 2014
La Rhumerie SAINT JAMES à Ste Marie
Afin e ne pas déranger la Dame, Hervé nous invite à visiter la l’Habitation SAINT JAMES de Ste Marie (oui encore une rhumerie) et qui dit visite dit dégustation. Evidemment que nous ne refusons jamais…. d’autant que l’hôtesse était charmante et très rigolote surtout quand on à parlé de son age. Tout en dégustant du vieux, du blanc, du paille, nous en profitons pour faire une petite provision pour la métropole, c’est vrai les valises seront presque vides au retour. Nous embarquons donc du vrai rhum vieux, du vrai sucre de cane, plus quelques verres à Ti’Punch qui vont bien, et qu’ont appelle ici des « culbutos ».Le miracle du verre culbutos c’est qu’après le 3° Ti’Punch, on ne sait pas trop si c’est vous qui vacillez ou le verre ….
LA GROSSE SURPRISE Après cette dégustation providentielle, nous sommes rentrés à la caserne, pour voir ou en était le sommeil réparateur de Marie, et avons fait un petit détour dans Ste Marie pour voir la belle église bleue de toute beauté, et qui peu rappeler un paysage mexicain … Nous avons traversé le centre ville de Ste Marie, lieux que les cartes postales ne nous montrent pas, et fait le retour à la maison pour préparer le déjeuner en attendant que Marie émerge. Coucou ! Voilà Marie qui vient d'avaler son café du matin à midi à la place du repas.
Mais
c’est un déménagement ou quoi ? Mais ou va-t-on ? Nous ne savons toujours pas. En tous cas, nous partons tout de même avec deux voitures blindées de valises, de glacières, de caisses et de sacs divers et variés.. Marie et Domi s’installent dans le 4/4, et Hervé et moi dans la Mercedes, et nous voila parti…
Au revoir la Trinité….
Bonjour ??????? Un temps superbe, nous prenons la direction de Fort de France, nous n’allons tout de même pas reprendre l’avion ? Tous ce qu’on veut bien nous dire, c’est : on va traverser l’île d’Est en Ouest pour aller vers la mer des Caraïbes…..
Chapitre 8 – 19 janvier 2014
La belle Surprise Nous voila donc en route vers l’inconnu, nous traversons des paysages magnifiques, idylliques parfois. Nous traversons Le Robert, le Lamentin, Fort de France, Schoelcher, Case Pilote et Bellefontaine. Des routes qui montent, qui descendent et qui tournent sans arrêt, nous ne voyons pas la Martinique si montagneuse. Après une heure de route nous arrivons au CARBET, au pied des Pitons et de la Montagne Pelée (Ancien volcan dont l’éruption de 1902 à fait plus de 30000 morts, la dernière éruption date de 1929-1932, mais n’a cette fois pas fait de victimes grâce aux évacuations). Nos voitures s’engagent dans un petit chemin très pentu qui nous mène tout droit dans un jardin, non, plutôt un parc, luxuriant avec bananiers, manguiers et toutes sortes d’arbres totalement inconnus, ou sont implantées trois maisons, le tout surplombant la baie des Caraïbes. La voila donc la surprise, Hervé et Marie ont loué une des villas pour la semaine, Villa qu’ils appellent leur résidence secondaire pour y avoir fait des fêtes avec leurs amis Gendarmes. Bref nous descendons de voiture et là…. Quel spectacle ! Nous en restons tout ébaubis …. Une villa avec : - Jacuzzi particulier de 6 places dont une allongée, avec les grosses bulles en couleur, avec télé, aussi en couleur et musique intégrée, - Piscine en « L » avec bar, barbecue et salon couverts, appelé un "carbet" en Martinique, - Chambres avec Clim et salle bains, - Cuisine avec bar donnant sur l’extérieur, - Salon intérieur avec TV et Internet, - Salon extérieur pour l’apéro du soir, - Terrasse immense pour y loger une bonne quinzaine de personne sans se gêner ! Le tout entouré de manguier et de bananiers…. Nous n’avons qu’à nous servir. En un mot « Un club Med » rien que pour nous encore une fois. Après avoir admiré le panorama, nous montons à la rencontre des Maîtres des lieux, Bernard et Annie, qu’Hervé et Marie connaissent donc bien, et évidemment sur leur terrasse personnelle, Supers sympas, ils nous font asseoir, nous discutons et ils nous offrent très gentiment une liqueur de basilic, de leur fabrication, et un petit rhum vieux de bienvenue, en nous précisant que nous avons rendez vous au carbet à coté de la piscine avec eux pour l’apéritif de Bienvenue (encore un). Dans l’immédiat, il est temps toute de même d’aller décharger les voitures et de ranger nos affaires sans oublier de remplir frigo et congélateur, avec les plats et produits que Marie avait préparé en silence, et de prendre possession de nos appartements respectifs. Vers 18h 30, nous allons au rendez vous sous le carbet, ou nous sommes accueillis avec une extrême gentillesse et le tutoiement de rigueur, par Bernard et Annie avec la piscine éclairée, de la musique des îles (Bernard adore Philippe Lavil) les acras et boudins antillais, des citrons verts des maracujas et le rhum blanc du congélateur, pour le Ti’PUNCH traditionnel. Un pur régal dans une ambiance plus que conviviale…..
Bernard et Annie, les Maîtres
des lieux Après deux ou trois verres, nous descendons sans encombres à la villa et ne pouvons nous retenir, nous enfilons les maillots et cap dans le Jacuzzi…. Alors là…. Là …. sommes nous dans la réalité ? Il n’y à pas de mots pour décrire,
C’est ça
………… Après ce bain de jouvence, nous dînons face à la mer, puis direction le Lit car demain matin, nous prenons la direction de la plage du Carbet pour embarquer sur un Catamaran à la rencontre des Dauphins, s’ils daignent bien nous recevoir ! Encore une aventure qui marquera nos esprits.
Chapitre 9 – 20 janvier 2014
La visite aux Dauphins Ce qu’il y à de bien ici, c’est que le matin le pain chaud est livré directement sur la table ce qui nous permet de prendre le Ti’dèj en terrasse face à la mer avec une température à 27 degrés avec café chaud et tartines grillées au beurre. De quoi bien démarrer une journée, non ! Donc ce matin là, lever à 7 heures car nous devons monter à bord du catamaran à 8 heures 30, sur la plage du village située à 10 minutes. Nous y voila et c’est parti vers la haute mer où nous sommes censés voir et jouer avec ces beaux mammifères que sont les DAUPHINS. Nous allons naviguer à bord de ce splendide bateau durant environ 2 heures 30. Et finalement ils sont bien au rendez vous, et encore une fois nous en prenons plein les yeux de part la beauté de ce que nous voyons. Ces dauphins qui nous montrent leur ventre, et qui jouent sans arrêts avec le bateau, tantôt devant, tantôt sur les cotés à se faire pousser par le catamaran, c’est magnifique, la vue et le calme du catamaran à la voile au retour n’est pas moins belle.
Vue sur la Montagne Pelée
Chapitre 10 – 21 janvier
2014
Le Marché de St Pierre –
La Montagne Pelée La Rhumerie Depaz
Après la journée d’hier
nous avons simplement
décidé, de faire un
minimum aujourd’hui,
donc après le ti’déj
traditionnel (sans rhum)
nous prenons l’auto,
pour aller voir le
marché à Saint PIERRE à
quelques Kms de là sur
la côte.
En arrivant au ville du
Carbet, nous apercevons
une autre rhumerie (oui
encore une autre) la
Rhumerie NESSON que
l’ami Bernard et sa
Doudou Annie nous ont
vantée. Il parait qu’ils
font le meilleur rhum
blanc de toute la
Martinique.
Vrai ! Nous
l’avons goûté au bord de
la piscine lors du pot
de bienvenue. Ainsi nous
décidâmes et d’un commun
accord avec Hervé de
venir y faire un ti’tour
avant de repartir, pour
acquérir quelques
bouteilles de ce fameux
breuvage.
Bien trois quart d’heure
après l’affaire est
faite, et nous cherchons
une place pour nous
garer dans le village,
qui à deux rues
parallèles en sens
unique empruntées en
permanence par des
camions venus charger
des pierres à la
carrière qui se trouve
après le village.
Inutile de vous dire
l’état des routes et
surtout les bouchons en
découlant.
Les pauvres martiniquais
qui vivent dans ces rues
là, ont bien du courage.
Nous découvrons là, un
autre visage de cette
île, dans ce village de
pécheurs, ou malgré tout
quelques catamarans sont
ancrés dans le petit
port.
Bref, la visite du
marché est assez rapide,
quelques marchand de
fruits et légumes
« pays », qui ventent
leur marchandises, Un ou
deux vendeurs de
poissons frais (les
"balaous bleus" très bon
poisson à griller)
qu’ils écaillent dans
des cuvettes en plastic. Nous faisons l’acquisition de quelques bananes, et d’un ananas, et nous continuons notre route vers la Montagne Pelée cet ancien volcan culminant à 1397 mètres, mais apparemment toujours dans les nuages. Mais rien ne nous arrête, et nous voila à grimper (en voiture) vers cette magnifique montagne, en traversant une autre végétation, et d’autres villages, comme le Morne Rouge, le village le plus haut, le plus froid et le plus humide de Martinique (Précisons que Morne veut dire Montagne) et dont les habitants sont appelés les « Péléens » en référence à la montagne Pelée. Nous montons jusqu’au refuge de l’Aileron à la base de la montagne et déjà nous ressentons la baisse des températures. Le panorama est gigantesque, une vue magnifique sur la mer des caraïbes et cette montagne pelée toujours dans les nuages. La descente toute aussi dangereuse, car Hervé ne lésine pas pour prendre les petits sentiers, nous ramène donc vers St Pierre, et bien évidemment nous faisons une autre petite halte pour visiter, je vous le donne en mille……. La RHUMERIE DEPAZ Et nous avons la surprise de voir l’exploitation en plein fonctionnement. L’arrivée des canes à sucre, les machines à vapeur qui fument et une belle odeur devinez de quoi ..... Mais de Rhum bien entendu. La visite est très intéressante, et nous prenons une petite Lorraine (bière Pays très bonne) dans une petite échoppe « Chez LOUISETTE » dans l’enceinte de l’exploitation, car la température vient de monter de quelques 15 degrés par rapport à la montagne pelée. Nous sommes carrément en sueur. Après la belle visite et une photo sous un Arbre à liane ou Caoutchouc, nous regagnons le véhicule pour rentrer déjeuner à la maison. La soirée sera Zen et super cool,
Un saut dans le
jacuzzi avec un
bon film
« Intouchables »,
et de la bière….
Elle est belle
la vie.
Après le film, cap vers la Piscine pour se refroidir un peu et allumer le barbecue du soir.Le Ti’punch normal et quelques saucisses grillées feront l’affaire. Encore une très ….très belle journée.
Chapitre 11 – 22
janvier 2014
Balades,
Baignades et
Resto Avec une mer des Caraïbes à 29 degrés, aujourd’hui c’est balades, Baignades, et resto. Nous commençons par une visite au Village de la Poterie, aux 3 Îlets. La Poterie des Trois-Îlets existe depuis 1783, ce qui fait d’elle l’une des plus anciennes entreprises de la Martinique.Un bon endroit pour trouver souvenirs et paréos martiniquais à gogo, dans une multitude de petites cases, magasins de vente situé sur une mangrove. De plus nous avons pu voir travailler des artisans à la fabrication de poteries ; Pour Midi, nous avons choisi un restaurant directement sur la Plage de Grande Anse D’Arlet aux eaux turquoises, une terrasse ombragée avec de petits carbets individuels, nous voila installé pour apprécier de la bonne cuisine Martiniquaise. Après ce magnifique repas, nous allons à deux pas sur la plage, et les plus courageux vont s’équiper de tubas et de palmes, pour aller rendre visite aux tortues de mer. Quand on dit les plus courageux , en fait il s’agit de Marie et Hervé, car le Michou dans l’eau avec cet attirail …. Que Néni, il tient à vivre vieux. Par contre nous devons lever le chapeau à Dominique qui à essayé, mais la position du croupion n’était pas très efficace, et elle à du abandonner, mais Bravo pour son courage. Pour voir les tortues, nous avons du patienter que les deux scaphandriers reviennent avec les photos et un film. Pendant ce temps, Domi et moi avons batifolé dans cette onde pure et essayé d’apprivoiser d’énormes étoiles de mer. Vers 19 heures 30 nous avons pris la route du retour à la maison, et nous sommes arrêté sur le bord du chemin pour acheter fruits et légumes. En arrivant petit apéro mérité, quelques parties de 1000 bornes, avant le repas et le gros dodo. Magret de canard et chuchu. Fricassée de Lambi, sauce et purée de giromon Salade Pays, giromon, acras, melon, poulet boucané Filet mignon avec bananes cuites et cristophine
Repas autour de
la piscine Visite de Monique et Marie Jo Aujourd’hui, nous avons reçu Monique et Marie-Jo les toulousaines, que l’Ami Nico a amené. Nico ne peut pas rester. Marie ayant préparé des plats spéciaux martiniquais, et le temps le permettant nous avons décidé de faire un bon repas sous le carbet au bord de la piscine. Nous apportons donc les ingrédients nécessaires, Hervé allume le barbecue du Barbecue, et Marie fait chauffer le four. En attendant de prendre l’apéro, nous faisons un petit plongeon dans la piscine pour se refroidir un peu. Une autre belle journée s’annonce.
Chapitre 13 – 24
janvier 2014 Belle journée pluvieuse Au réveil, le ciel est bas, on sent qu’il va pleuvoir, mais malgré tout il fait bien chaud, pas question de mettre un pantalon ou un pull. Nous partons vers 10 heures 30 pour la visite de l’habitation et des jardins du capitaine LATOUCHE. Une promenade merveilleuse dans la diversité de la flore des Antilles, au milieu des ruines de l’ancienne habitation sucrière de l’Anse Latouche, réalisée par Jean-Philippe THOSE, également concepteur du Jardin de Balata. Un ensemble harmonieux, fait de contrastes, de jeux de lumière, de formes et de couleurs. Puis nous repartons par des routes étroites plus que tortueuses au flanc des pitons du Carbet, un coin de l’île très humide ou nous voyons une végétation digne des forets amazoniennes. Au détour d’un virage nous nous arrêtons pour photographier une curiosité de la Martinique : la vache et son garde Bœuf (ou pic à bœuf, sorte de héron blanc). Ici les vaches ne sont pas en troupeaux ou très rarement, chaque vache toujours accompagnée de son oiseau blanc est attachée à un piquet et déplacée selon un rythme particulier. En fait les vaches et les biquettes servent de tondeuses ….. Nous arrivons enfin à Fonds St Denis un village perché à flan de montagne. On se demande même comment font les habitants pour accéder à leur maison. Et là sous des trombes d’eaux (Chaudes) nous descendons à pied à la cascade du saut du gendarme. Nous remontons, trempés jusqu’aux os, si bien qu’Hervé va mettre du chauffage dans la voiture pour nous sécher un peu. Mais la balade valait le coup. Ensuite nous nous baladons dans les campagnes de l’île, toujours surpris de constater les changements de la végétation et surtout ses couleurs.
Petite grenouille de
la taille d’une
pièce de 2 euros
Mais qui fait un
bruit d’enfer La Vache et son Pic à Bœuf
Chapitre 14
– 25 janvier
2014
Journée des
Copains de
la
Gendarmerie
de la
Trinité En fait la journée se passera ici, car nous allons avoir la visite de deux couples amis d’Hervé et Marie gendarmes eux aussi à la Trinité. - Jérôme et Séverine, dont Hervé a été le parrain lors de leur arrivée en Martinique. - Antony et Yasmina avec leurs deux adorables enfants Mathis 6 ans et Maxime 2 ans. Deux couples de très bons vivants, très sympas et qui savent apprécier eux aussi leur vie en Martinique. Encore une excellente journée, mais au moment de partir la voiture de Jérôme à décidé d’avoir un pneu à plat. Petite partie de rigolade dans le gonflage de la roue car ici tout ce passe dans la bonne humeur. Même ma Doudou Domi, qui avait les chevilles un peu gonflées (l’air du pneu crevé sûrement) souriait dans le bain salé de sa baignoire. Ma Doudou à Moi
Chapitre 15 – 26
janvier 2014
Nous devons
réintégrer la
Trinité Dès le petit déjeuner, on à bien senti que le départ approchait, il faut bien rentrer, alors vite au préparatifs, rangement vidage des frigos et congélateurs, nettoyage rapide de la maison et chargement des voitures. Mais avant, nous décidons d’un dernier bain à la piscine. Bernard et Annie les proprios, nous offre le pot du départ, peut-être nous rendrons t-ils une petite visite en métropole car en fin d’année Bernard marie une de ces filles du coté de Nîmes. De façon totalement impromptue, nous faisons une grosse omelette avec une belle salade que nous dégustons tous ensemble, pour un très bon moment de partage. Quelques dernières photos des lieux et enfin le grand retour vers la Trinité ou le Bon Louis nous attend au Raz Futs, car il nous a préparé un plat typique à base de bananes cuites, morue et concombres finement coupés : Le Fameux Ti’ NAIN .
Louis et le Ti'Nain
Fini les belles
vacances
Dernier repas en Martinique et il est temps de partir pour l’aéroport de Fort de France, Notre avion décolle à 18 heures 20, et nous avons quelques achats détaxés à faire. Ne doit-on pas en profiter quand on peut ? Voila nos vacances se terminent là, avec une dernière boisson dans un bar avec Hervé et Marie. Départ à l'heure, nous laissons la Martinique et les enfants, les yeux chargés de très belles images et la tête pleine de beaux et bons souvenirs, avec un dernier coup d’œil sur les palmiers depuis notre bel oiseau A330 d'Air Caraïbes. Le Retour – 27/28 janvier 2014 La dure réalité Un vol de nuit sans problème à regarder des films à notre petit écran sans sommeil ou si peu, une arrivée le matin à 7 heures 30 à Orly, un temps gris, 7 degrés au thermomètre, tout ce qui donne envie de repartir aussitôt. Armés de courage, des 3 valises à ras-bords et du sac à dos, nous partons à pied rejoindre notre voiture, une manière de nous tenir éveillé et de nous réchauffer. Une fois dans la voiture nous filons et fuyons la capitale au petit matin, Les 600 kms furent très très longs pour rejoindre l'Aveyron, et nombre de fois nous nous sommes arrêtés pour dormir un peu, prendre un café tant la fatigue et le décalage horaire se faisaient sentir, En fait nous venions de passer 36 heures quasiment sans dormir A l'arrivée, la soirée fut brève, décharger les valises, la voiture au garage, petit arrêt sur le canapé avec un bon expresso, puis un rapide petit dîner et à 8 heures 30, nous étions couchés, et sans somnifères ... Et là notre score ..... 14 heures de sommeil "non stop" quelle récupération. Nous passons un petit coup de fil à Hervé et Marie pour signaler que nous sommes bien arrivés et les remercier pour ces quinze jours merveilleux et inoubliables, et là nous apprenons qu'ils ont contracté la "dingue" et qu'ils sont donc au "doliprane", seul médicament prescrit pour cette maladie. Satanés moustiques et pourtant Hervé et un chasseur chevronné et assidu de la sale bête.....
Bon ! ils vont bien maintenant et nous sommes rassurés.
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A BIENTOT |