Un Physalis, donnant ses fruits. 

On les appelle couramment: Amour en cage, cerise d'hiver, groseille du Cap, herbe à cloque ou encore lanterne chinoise.... 

Reconnue pour ses propriétés diurétiques, laxatives, dépuratives ou encore sédatives, elle contient énormément de vitamine C.

Les hommes du Néolithique cueillaient déjà ses baies.

Ce petit fruit délicieux, que nous avons appréciés, pousse dans les jardins au Portugal, comme chez José et Florinda à Oliveira de Azemeis

Un PAPAYER: pour ceux qui aiment la PAPAYE ou le MAMAO;

La différence entre les deux fruits reste subtile, mais le mamao plus gros que la papaye reste à mon gout, le meilleur des deux...

Après un petit verre de bienvenue (Vin de Madère) et un excellent repas (Soupe, Entrées, poisson, viande, légumes, desserts et boisson le tout à volonté), le bus nous transporte vers FUNCHAL, pour une petite visite de la ville, qui possède de très nombreuses esplanades et rues piétonnes permettant de s'y promener en toute tranquillité.

Mais il y a tout de même beaucoup de monde pour la fête des fleurs.

Le Vin de Madère : Un vin qui porte le nom d'une île et une île qui porte le nom d'un vin. 

Apprécié dans le monde entier, ce vin doux est un des symboles de l'île de Madère. Les vignes sont implantées sur des pentes impressionnantes, en multiples parcelles étagées et difficile d'accès.

Un avantage du Vin de Madère : il n'y a pas beaucoup de noms à retenir. 

On dénombre 1200 vignerons pour à peine 400 hectares de vignoble (autant dire que le Madère est un vin de jardin potager), mais toute la production est ensuite regroupée chez 6 producteurs.

Notre guide FILIPE nous explique l'histoire de Funchal agrémenté de quelques bonnes histoires

(en portugais évidemment).

Nous en avons bien profité pour réviser. nos leçons de portugais

Face à l'Océan, la façade principale du PALACIO de SAO LOURENCO.

Résidence officielle du Ministre de la République chargé de la Région Autonome de Madère

Le téléphérique a été inauguré en novembre 2000, il relie le jardin Almirante Reis, au chemin das Babosas à Monte, une commune sur les hauteurs de Funchal

Un autre téléphérique part de Monte vers le jardin botanique. (1600 M)
Autrefois un train reliait Monte à cette partie de Funchal.

Nous nous arrêtons un bon moment au MERCADO DOS LAVRADORES (Marché des travailleurs) ou sont vendus les fleurs, les fruits, et les légumes produits dans toute l'île, ainsi que le poisson frais le matin. 

Un endroit tout en couleur de par les fruits exposés et les costumes traditionnels des vendeuses au grand sourire accrocheur.

Nous avons gouté et apprécié plusieurs variétés de MARACUJAS (fruits de le passion) aux gouts et aux couleurs, tous différents, du citron à la banane en passant par la poire, ou la pomme.

 Domi trouve toujours des nouvelles Amies, pour rire bien sur....

Une fois rentrés à l’hôtel, nous prenons le repas du soir assez rapidement, pour aller faire un gros dodo car nous sommes debout depuis 2 heures du matin, et la journée de demain commence à 9 heures.

2° Journée - Mercredi 7 avril

Après le petit déjeuner, nous partons donc vers 9 Heures pour une visite d'une partie de l'ile, et commençons bien entendu à grimper dans des paysages magnifiques, par des tunnels et des ponts pour traverser montagnes et vallées.

Nous nous dirigeons avec l'autocarro vers la baie de CÂMARA DE LOBOS, (Chambre aux Loups), paroisse la plus ancienne de l'île et nous arrêtons sur un promontoire, un petit jardin pour y admirer la vue a 180 degrés.

Nous allons ensuite et en montant toujours vers le Miradoro do Cabo Girao, qui culmine à 580 m sur le haut d'une falaise à pic et plongeant dans l'Océan.

Cette falaise impressionnante est une des plus hautes du monde,

et il n'y avait pas grand monde sur la passerelle de verre....

Oui ! 580 mètres au dessus du niveau de la mer.

Pas très recommandé à ceux qui ont le vertige

Sous nos pieds le vide de 580 Mètres..

C'est plus qu'impressionnant.

En bas à flanc de falaise, de petits champs terrasses, appelés "fajâs" 

et accessibles uniquement par la mer.

Petite rivière qui prend sa source à 327 mètres d'altitude, la Ribeira Brava dévale la montagne sur 8 kms pour atteindre la mer dans un débit extraordinaire certains hivers.

Malgré que les rivières soient toutes canalisées par du béton, la Ribeira Brava à été meurtrière en 2010 lors d'une grosse tempête qui à secoué l'ile

Nous nous dirigeons ensuite en traversant l'ile par les montagnes du Sud au Nord vers PORTO MONIZ, et ses piscines naturelles.

Cette partie Nord-Ouest de l'île est l'une des plus magnifique de Madère.

Durant la montée nous pouvons admirer du bus, d'immenses cascades

Après le repas, nous sommes rentrés à l’hôtel, toujours à travers les montagnes et sous la pluie en empruntant le plus grand tunnel du Portugal long de 3.800 M car ce soir nous avions droit à un repas spectacle dans un restaurant à MONTE sur les hauts de Funchal
Repas du soir au restaurant A SETA (la flèche) à Funchal où nous avons mangé les traditionnelles Espétadas de Madeira (grosses brochettes de bœuf et poulet suspendues sur la table.) accompagnées de Bolos da Cacos (Pain coupé en deux que l'on tartine d'une sauce à l'ail).

Le tout évidemment délicieux, bien riche et très nourrissant, mais pour le cholestérol, nous ferons le nécessaire la semaine prochaine.
Durant le repas nous avons écouté une chanteuse de FADO, et dansé avec une troupe folklorique locale très en forme.

Avant le café, nous avons fait quelques pas de valse pour préparer la digestion.

3° Journée - Jeudi 8 avril

Nous avons commencé par la visite d'une belle vannerie très artisanale à CAMACHA, une ville très développée avec une forte tradition agricole, mais résolument tournée vers le touriste au vue du nombre de souvenirs que nous pouvions y acquérir. 

On y cultive l'osier qui dument trempé, séché et préparé qui sert à la confection de divers objets de vannerie en tous genres.

C'est ici, dans ce village que se tint, en 1875, sous l'influence des anglais, le premier match de futebal (Foot) disputé au Portugal. 

Cela étant le travail de l'osier donne chez eux, des résultats quelque peu extraordinaires.

Voilà quelques réalisations, toutes faites à la main.

Le travail de l'osier est une activité très importante sur l'ile et nous apercevons tout au long de la route, ça et là de grosses bottes d'osiers qui sèchent au soleil, avant d'être bouillies dans de grands récipients sur des feux de bois. 

Ensuite débarrassé de son écorce il peut être travaillé.

Cette activité représente encore aujourd'hui une source de revenus complémentaire appréciable pour les paysans qui cultivent l'osier et pour les vanniers.

La visite terminée, nous reprenons le bus et empruntons une route plus que tordue et étroite pour monter au point culminant de l’ile. Nous nous arrêterons bien sur quelques dizaines de mètres avant le PICO RUIVO le sommet inaccessible de 1861 mètres, sauf pour des marcheurs chevronnés plus ou moins alpinistes que nous ne sommes pas.

Le PICO DE AREEIRO (aussi appelé Pico de Arieiro) culmine tout de même à 1818 mètres et permet d'avoir en principe une vue dégagée sur toute l'île, sauf que ce jour là, nous étions au dessus des nuages et n'avons pu admirer le beau panorama que nous imaginions sans peine.

Le site est plus que magnifique, mais il y faisait un froid de "Pato" (canard) et nous allons nous réfugier un peu à l'intérieur avant le départ pour RIBEIRO FRIO.

La descente vertigineuse vers RIBEIRO FRIO où nous allons visiter une pisciculture de truites sauvages. 

Et effectivement quand on voit l'eau des torrents qui descend de la montagne, les truites ne peuvent être que sauvages et délicieuses dans la poêle avec quelques amandes et un jus de citron (du jardin de José)

José avec notre incroyable pilote de l'autocarro dont nous avons pu apprécier la dextérité et le calme, sur ces routes plus que tortueuses et étroites.

Après le très bon déjeuner nous concluons par un petit verre de "PONCHA" (boisson locale à base de Rhum, de jus de citron et de miel) mélangé avec l'instrument  de bois adéquat. 

(comme le bois Lélé en Martinique pour mélanger un Ti'Punch)

Nous n'avons pas remarqué si notre chauffeur avait abusé de PONCHA, mais il nous à bien conduit et ramené  à notre hôtel.

4° Journée - Vendredi 9 Avril

Avant la journée libre de demain, notre bon guide Filipe, nous emmène encore une fois dans le nord de l'île vers notre prochaine étape: le village de SANTANA.

Ce village est connu pour ses jolies chaumières  aux toits de chaumes tombant jusqu'à terre, et comme dans la plupart des villages du Nord de l'île, les habitants vivent essentiellement de l'agriculture

Avec un petit arrêt sur le bord de mer pour décompresser une petite demi heure

5° journée - Samedi 9 avril:   Journée LIBRE

N'ayant aucune obligation aujourd'hui, nous décidons de profiter de la journée pour visiter plus en détail FUNCHAL et pour cela, après un frugal petit déjeuner nous prenons 2 billets pour LE BUS JAUNE avec terrasse.

Un trajet à travers la ville, commenté et en Français, qui dure 1 heure et demi. 

L'avantage c'est que les billets sont valables 24 heures et que nous pouvons prendre le bus jaune n'importe quand et s’arrêter n'importe où. (il y a 22 arrêts dans toute la ville).

Embarquez avec nous, et nous vous laissons apprécier notre visite en image.

De gros paquebots de croisière dans le port de Funchal.

Une petite anecdote : 

Le 31 décembre 2015 il y avait 13 énormes paquebots venus admirer le feu d'artifice du passage de l'an ..... un des plus beau du monde.

6° Journée - Dimanche 10 Avril

L'après midi sera réservé au défilé des chars, car c'est aussi un peu pour cela que nous sommes venus à Madère. 

Le matin, nous avons commencé par une visite au village de MONTE sur les hauts de Funchal, pour voir le départ des Carros de Cestos (Les luges en osier) qui dévalent une route goudronné sur 2 Kms

Les CARROS de CESTOS.

Prenez place à deux ou trois, à bord de ces grosses luges en osier et laissez vous descendre jusqu'à Funchal, en glissant sur la route goudronnée et sur 2 Kms, mené par deux guides bien costauds.

Frissons garantis.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Curral das Freiras, (Ferme des Sœurs) et plus précisément sur l'Eira do Serrado, un point de vue situé à 1.095 m où nous allons en outre, prendre le repas de midi.

Ce village doit sont nom au fait qu'en 1.560 les religieuses du couvent de Santa Clara de Funchal s'enfuirent à pied devant la menace des pirates français qui pillaient et violaient. 

Elles trouvèrent refuge au cœur des montagnes dans ce village extrêmement difficile d'accès et l'un des rares qui ne soient pas visible de la mer.

Après le repas nous sommes allés assister au défilé des chars fleuris. Il y avait beaucoup de monde et cela n'a pas été simple de trouver un emplacement adéquat à la vision et à la photographie. 

Certains étaient là depuis 2 à 3 heures pour réserver leur place.

Pour ce qui était de la musique, nous n'avions par contre aucun problème, des milliers de Watts sur chaque chars.

Deux heures de défilé, c'était un bel après-midi ensoleillé et vraiment magnifique, mais nous vous laissons le soin de voir les images, sans commentaires.

Toutes bonnes choses ayant une fin, nous avons passé la dernière nuit à l’hôtel, avant de rentrer le lendemain sur le continent, 

Le voyage était bien terminé, nous avons repris l'avion le lundi matin pour Porto, et sommes rentrés à Aveiro, un peu fatigués, mais nous avons tout le temps de nous remettre pour mieux repartir.

Une semaine particulièrement enrichissante sur cette magnifique île aux fleurs que nous nous promettons de revoir, cette fois de notre propre chef car nous constatons que le voyage organisé, un peu fatiguant, justement parce qu'il est organisé n'est pas tellement fait pour nous, qui n'aimons pas trop les obligations. 

Nous avons tout de même passé de belles journées et de très bons et merveilleux moments avec la troupe de joyeux Portugais, et cela nous aura aussi permis de parfaire un peu plus notre apprentissage au portugais. 

Nous étions évidemment les deux seuls touristes étrangers de ce voyage, et avons tout de suite été accepté et mis dans le bain.

L'ile de Madère est un coin de paradis où il y a beaucoup de belles choses à voir, et les Madériens ont un sens inné de l'hospitalité et du savoir vivre.

Une surprise vous attend à tout moment et à chaque instant, je dirais même après chaque virage ou à la sortie de chaque tunnel.

C'est sur...... nous y reviendrons.

A bientôt pour de nouvelles aventures.